Processus électoral en Guinée : l’ANAD conditionne sa participation à une clarification du président de la Transition.

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Mamadou Cellou Dalein Diallo, a récemment déclaré sur RFI que ni son parti ni les coalitions auxquelles il appartient — notamment l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD) — ne se sentent concernés par le processus électoral actuellement en cours en Guinée.

Cette position a été réaffirmée par Dr Édouard Zoutomou Kpogomou, président de l’Union Démocratique pour le Renouveau et le Progrès (UDRP) et vice-président de l’ANAD, lors d’une interview accordée ce jeudi.

Dr Kpogomou a précisé que l’adhésion de l’ANAD au processus électoral ne sera envisagée que lorsque le président de la Transition, le général Mamady Doumbouya, aura clairement indiqué s’il compte ou non se porter candidat. Il a souligné que cette clarification est essentielle pour garantir la transparence et la confiance dans le processus.

« Nous voulons d’abord que le Général se détermine. Quand il le fera, les autres prendront également leurs décisions », a-t-il déclaré.

Le vice-président de l’ANAD a également lancé un appel direct au chef de la Transition, l’exhortant à ne pas se laisser influencer par des ambitions personnelles ou par des conseillers mal intentionnés, mais plutôt à rester fidèle à ses engagements initiaux. Il a insisté sur le fait que l’histoire jugera ses actes et qu’il a encore l’opportunité de « sortir par la grande porte ».

 « Nous disons au Général de ne pas se laisser emporter par ceux qui veulent le pousser du mauvais côté de l’histoire. S’il mène la transition à bon port, il aura beaucoup à y gagner. Dans le cas contraire, les conséquences pourraient ne pas lui être favorables. »

En attendant une position officielle du président de la Transition, l’UDRP et ses alliés maintiennent leur ligne : pas de participation sans garanties claires. Cette posture reflète la méfiance persistante d’une partie de la classe politique face à un processus jugé encore flou.

Le climat politique en Guinée demeure tendu, avec des incertitudes sur la transition vers un régime civil. La communauté internationale et les acteurs locaux suivent de près l’évolution de la situation, espérant une issue pacifique et démocratique.

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