Accélération de la vaccination contre le mpox : une approche coordonnée pour renforcer les systèmes de santé en Afrique

Face à l'expansion de l'épidémie de mpox en Afrique, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires ont élaboré une réponse vaccinale stratégique qui va au-delà de la simple distribution de doses. Cette initiative repose sur une collaboration entre l'Africa CDC, l'OMS, l'UNICEF, Gavi et CEPI, visant à renforcer les systèmes de santé des pays touchés tout en luttant contre la flambée de mpox. 

 

En raison de l'impact significatif de l'épidémie en République démocratique du Congo (RDC), qui compte près de 80 % des cas confirmés, la majorité des 899 000 doses seront allouées à ce pays. La RDC servira ainsi de centre de cette campagne, offrant un modèle pour d'autres pays sur la manière d'optimiser les ressources pour contrôler la propagation du virus. L’objectif est de structurer un modèle de vaccination adaptable pour les futures épidémies en mettant en place des mécanismes de surveillance, de diagnostic et de soins intégrés. 

 

Le plan de vaccination, déployé en plusieurs phases, ciblera en premier lieu les populations à risque, comme les contacts proches des cas confirmés et les personnels de santé. La première phase prévoit d’atteindre 1,4 million de personnes d'ici fin 2024. Cette approche à plusieurs étapes souligne l'importance de la planification stratégique, où chaque dose est optimisée pour obtenir un impact maximal, surtout dans un contexte de ressources limitées. 

 

Les vaccins, fournis par des partenaires internationaux tels que le Canada, l’Union européenne, les États-Unis et Gavi, sont une composante essentielle de cette stratégie. Cependant, la campagne intègre également des activités de prévention et de soins cliniques, visant à développer une immunité de groupe et à préparer les systèmes de santé des pays concernés pour des réponses futures. 

 

Cette campagne de vaccination contre le mpox n’est pas uniquement une réponse d’urgence ; elle représente également un pas vers l’autonomie sanitaire des pays africains, en renforçant leur capacité à faire face aux futures épidémies. Ce modèle pourrait bien être un exemple pour d'autres régions touchées par des crises sanitaires similaires, où la résilience des systèmes de santé devient essentielle pour assurer la santé publique à long terme.

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