
Nzérékoré, le 1er décembre 2024 – La Guinée est de nouveau endeuillée par un drame survenu dans un stade, qui a coûté la vie à plusieurs personnes et fait de nombreux blessés. Ce tragique événement, lors d’un match de football, a provoqué une onde de choc à travers le pays. Moussa Baldé, président de la République Émergente Moderne (REM) et membre de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD), a réagi avec une déclaration poignante, appelant à des réformes urgentes et à la justice.
Dans son communiqué, Moussa Baldé a exprimé son indignation face à la récurrence de telles tragédies, qu’il attribue à un manque criant d’organisation et de vision étatique. « Cette tragédie nous rappelle malheureusement combien le manque de planification et de rigueur peut s’avérer dangereux pour le peuple », a-t-il déclaré.
L’homme politique a pointé du doigt les failles de la gouvernance actuelle, critiquant ce qu’il considère comme une « refondation de façade » caractérisée par la propagande et une gestion hasardeuse des fonds publics. Il a également rappelé que le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) avait lui-même interdit les rassemblements publics et les activités de soutien aux autorités de transition, telles que les tournois de football, appelant à une stricte application de ces règles.
Moussa Baldé a exigé que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles, demandant que les responsables de ce drame soient identifiés et sanctionnés. « Il est impératif que les familles endeuillées et les blessés reçoivent une prise en charge sanitaire et psychologique rapide », a-t-il ajouté.
En conclusion, Moussa Baldé a exhorté le président de la transition, Mamadi Doumbouya, à respecter les engagements pris lors de son arrivée au pouvoir. Il a rappelé l’importance de finaliser la transition d’ici le 31 décembre 2024 afin d’éviter une nouvelle période d’incertitude pour le pays. « Le président de la transition a tout intérêt à abréger les souffrances des Guinéens et à restaurer la confiance en organisant des élections transparentes et inclusives », a-t-il insisté.
Ce drame relance le débat sur la gestion de la transition en Guinée, où les attentes des citoyens se heurtent aux réalités d’un processus encore en quête de légitimité.