
Lors de son point de presse du 7 mars 2025, la France a réaffirmé son suivi attentif de la situation en Guinée, en particulier en ce qui concerne les droits de l’Homme et le respect des libertés fondamentales.
Suite à l’arrestation et la libération récente de l’activiste et opposant politique Abdoul Sacko, la France a exprimé sa préoccupation face aux violences qu’il a subies dans la nuit du 18 au 19 février. Cet événement s’inscrit dans un contexte marqué par la disparition, depuis l’été 2024, de plusieurs figures de la société civile, notamment Foniké Menguè, Mamadou Billo Bah et le journaliste Marouane Camara. À ce jour, aucune information concrète sur leur sort n’a été communiquée.
Face à ces inquiétudes, la France a adressé ses préoccupations aux autorités guinéennes et appelle celles-ci à faire toute la lumière sur ces disparitions. Elle insiste également sur la nécessité de garantir la liberté d’expression et de protéger l’espace civique, en accord avec les engagements pris par la Guinée.
Dans un esprit de dialogue exigeant, la France, aux côtés de la CEDEAO, des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie, continue d’encourager la transition guinéenne à avancer vers un retour rapide à l’ordre constitutionnel et au respect des droits fondamentaux.
La Rédaction Politique