La ministre Djami Diallo appelle à renforcer la lutte pour la protection de la couche d’ozone lors de la journée mondiale
À l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’Ozone, célébrée ce lundi 16 septembre 2024, la ministre de l’Environnement et du Développement Durable de la Guinée, Djami Diallo, a souligné l’importance de renforcer les efforts pour préserver cette barrière vitale contre les rayonnements ultra-violets. Elle a rappelé les actions entreprises par la Guinée et l'importance de l'engagement collectif, dans le cadre du Protocole de Montréal, pour contrer la destruction de la couche d'ozone.
Dans son discours, Djami Diallo a d’abord mis en lumière le rôle crucial que joue la couche d’ozone pour la protection de la planète, rappelant que sa destruction permet l’infiltration de dangereux rayons ultra-violets du soleil, ce qui entraîne des conséquences néfastes pour la santé humaine et les écosystèmes naturels.
Sous le thème « Protocole de Montréal : Faire progresser l’action climatique », la journée de cette année vise à saluer l’action collective menée à travers le Protocole pour la protection de la couche d’ozone et à démontrer qu’une action politique déterminée peut entraîner des changements positifs. La ministre a également souligné que la Guinée, comme de nombreux autres pays, a ratifié la Convention de Vienne en 1992, ainsi que le Protocole de Montréal, deux instruments essentiels pour protéger l’ozone.
Efforts de la Guinée :
En ce qui concerne les efforts de la Guinée, Djami Diallo a détaillé plusieurs actions concrètes mises en place par le gouvernement. Un plan de gestion des fluides frigorigènes a été élaboré, comprenant des initiatives de sensibilisation du public, la formation des techniciens en réfrigération, ainsi que des agents de douane en charge du contrôle des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Elle a également mentionné l'établissement d’une grille visant à la réduction progressive et à l’élimination complète de ces substances, ainsi que la mise en place d’un mécanisme de surveillance des importations des substances nocives pour l’ozone.
Dans le cadre de la journée de célébration, la ministre a annoncé plusieurs actions immédiates, telles que la campagne de détection des fuites de gaz, le contrôle de la qualité des fluides frigorigènes et la récupération de ces substances à l’aide de nouvelles technologies. Elle a exprimé son optimisme quant à la capacité de la Guinée à éliminer les substances les plus nocives à l’environnement.
Réalisations mondiales et perspectives :
La ministre Djami Diallo a également rappelé les avancées globales dans la reconstitution de la couche d’ozone, affirmant que celle-ci est en voie de rétablissement. Cependant, elle a appelé à des efforts supplémentaires pour aller encore plus loin, notamment en soulignant l'importance de l'Amendement de Kigali au Protocole de Montréal, qui cible l’élimination progressive des hydrofluorocarbures, des gaz responsables du réchauffement climatique.
Elle a ainsi insisté sur la nécessité de continuer à travailler en étroite collaboration avec les partenaires internationaux pour renforcer les actions visant à protéger la couche d’ozone et atténuer les effets du changement climatique.
En concluant son discours, Djami Diallo a réitéré l’engagement de la Guinée pour la protection de la couche d’ozone, appelant à une mobilisation accrue de tous les acteurs. Elle a exprimé la gratitude de la Guinée envers ses partenaires techniques et financiers, notamment le Fonds Multilatéral, l’ONU Environnement et l'ONUDI, pour leur soutien constant. La ministre a terminé en incitant chacun à s’engager pour la protection de cette barrière vitale pour l’avenir de la planète.
Citation :
« Engageons-nous pour la protection de la couche d’ozone afin de prévenir des impacts majeurs sur la santé des populations et des écosystèmes », a déclaré Djami Diallo.